Attendue depuis des mois, la quatrième génération de Twingo vient enfin d’être dévoilée. Proposée à moins de 20 000 € (hors déduction des aides), elle espère, avec le recours à l’électrique, relancer le segment des minicitadines, autrefois très populaire sur nos routes.
Une icône populaire revisitée
Après la R5 et la R4, Renault fait revivre l’une de ses gloires du passé et pose la dernière pierre de l’édifice du plan produit porté par la stratégie Renaulution.
La Twingo de quatrième génération conserve le regard espiègle et malicieux de la première mouture, lancée en 1992. On retrouve plusieurs éléments typiques, tels qu’un pare-brise incliné, un capot très court, de (fausses) trappes d’aération et des optiques avant en demi-lune.
Sa longueur totale atteint 3,79 m. Comme pour son aïeule, la couleur est à l’honneur avec quatre teintes au catalogue : vert Absolu, rouge Absolu, jaune Mango et noir Étoilé. Elle adopte une carrosserie cinq portes pour plus de praticité et de polyvalence au quotidien.
Cette Twingo s’autorise des éléments de style encore inédits sur le segment. Comme des jantes pouvant aller jusqu’à 18 pouces ou des lécheurs de vitres dissimulés.
À l’arrière, les feux reprennent la même forme qu’à l’avant et sont agrémentés d’une petite pointe noire, pensée pour améliorer l’aérodynamisme. Enfin, le large entourage noir de la lunette arrière permet, selon Renault, de canaliser le flux d’air. La Twingo conserve la silhouette monovolume de la première génération pour favoriser l’espace à bord.
Un habitacle moderne et pratique
À bord de cette nouvelle Renault Twingo, on retrouve tout le confort attendu d’un véhicule moderne. La planche de bord et les contre-portes bénéficient d’éléments rappelant la couleur de la carrosserie. Comme sur la première version, le bouton warning, rond et très visible, est placé en évidence sur la planche de bord.
Le grand point fort de cette Twingo 4 est sans conteste sa modularité, simple et bien pensée. Comme sur le modèle original, deux sièges arrière indépendants et coulissants sur 17 cm permettent d’optimiser au maximum l’espace, que ce soit pour le coffre, dont le volume oscille entre 305 et 1 000 litres.
Autre atout de la petite Française, le siège passager avant peut se rabattre en position tablette, permettant de charger des objets mesurant jusqu’à 2 mètres de long.
Une autonomie pensée pour la ville
La Twingo nouvelle génération repose sur la base technique AmpR Small utilisée par sa grande soeur, la R5. Simplifiée afin de réduire les coûts, elle adopte une batterie de 27,5 kWh. Sa puissance développe 82 chevaux pour un couple de 175 Nm. Renault indique une autonomie WLTP de 263 km, soit environ 230 km en conditions réelles. Cette valeur dépendra du style de conduite et de la température extérieure.
Étant donné qu’un conducteur européen parcourt en moyenne 35 km par jour, son champ d’action est largement suffisant. De plus, sa vitesse maximale est bridée à 130 km/h et son usage se destine majoritairement à la ville.
Côté recharge, la citadine Renault recourt à un chargeur AC de 6,6 kW permettant une charge de 10 à 100 % en 4h15. Pour plus d’efficacité, une option combinant AC 11 kW et DC 50 kW permet de passer de 10 à 80 % en 30 minutes, idéale pour les utilisateurs pressés.
Nouvelle Twingo électrique, le retour d’un succès ?
La première génération de Twingo a marqué la catégorie des mini-citadines, grâce à un look attachant et indémodable. Mais aussi par son espace intérieur étonnamment généreux pour un si petit gabarit, capable d’accueillir confortablement quatre passagers.
Son prix contenu faisait d’elle une petite voiture accessible au plus grand nombre. Avec cette nouvelle Twingo E-Tech Electric, Renault compte bien reprendre les ingrédients qui ont fait la popularité de sa grand-mère. Le Losange réussira-t-il son pari de réitérer le succès de cette icône automobile ?
Réponse lors de sa commercialisation, prévue pour le printemps 2026.
